Personnalités - Tambours-major
Philippe Galice
naît le 22 janvier 1943 à Paul Robert en Algérie. Suite au tremblement de terre de 1954 et au début des attentats, sa famille a déménagé pour Boufarik. Deuxième d'une famille de cinq enfants, il perdu son père à l'âge de dix ans.
C'est à Boufarik qu'il apprit la musique à l'école de musique municipale, son instrument étant la trompette d'harmonie. Il jouait également dans la philharmonie Le Progrès. Il a été placé en pharmacie pour devenir préparateur et il adorait pratiquer le scoutisme ainsi que les compétitions de cyclisme amateur.
Il devance l'appel le 1er juillet 1962 pour partir au 9e régiment de chasseurs parachutistes de Montauban ou il obtient son brevet de parachutiste militaire. Toujours musicien dans l'âme, il est auditionné par un sous-chef de musique de Toulouse qui le fait muter à la musique du 14e régiment de chasseurs parachustistes comme trompettiste ; puis entre dans la musique du 1er régiment de chasseurs parachustistes de Pau, de la 11e division légère d'intervention. C'est dans cette musique qu'il rencontre M. Ognier, alors saxophoniste et respnsable de l'orchestre de variétés. Il reprendra cette place de responsable. Son contrat touchant à sa fin,il songe à devenir tambour-major avec les encouragements du chef de musique, le capitaine Coulon. Il reste presque dix ans au 1er régiment de chasseurs parachustistes où il apprend le maniement de la canne avec l'adjudant-chef Cazenave, dit Tonton. Cette musique était réputée pour avoir des tambours-major lançant la canne très haut.
Il part ensuite pour le 110e régiment d'infanterie de Donaueschingen en forêt noire où il exercera la fonction de tambour-major et passera adjudant. Cette période est celle du double-emploi : section de combat, section de mortier lourd, stage commando, puis les prestations musicales.
Le 1er juillet 1979, il est muté à la musique principale de l'armée de terre du 151e régiment d'infanterie, sous les ordres de M. Ognier. En 1985, retour à la musique de la 11e division parachutiste, toujours comme tambour-major. Le 18 février 1990 lors d'une prestation à Albi, accident à l'épaule droite : rupture de la coiffe des rotateurs sus-épineux perforé. Cinq heures d'intervention et huit mois de rééducation. Mais cela ne l'empecha pas en 1991 de continuer de lancer la canne, malgré les avertissements du chirurgien qu'il ne recommencerait pas deux fois la même opération. En janvier 1995, il apprend qu'il est muté à la fanfare du 16e groupe de chasseurs de Saarburg comme chef de fanfare.
Il est mit à la retraite le 22 janvier 1998. Décoré de la médaille militaire et la médaille de bronze de la défense nationale, il était réputé pour son maniement et son lancé de canne. Il fit l'ébauche d'un manuel en 1981 Le maniement et le lancé de la canne, mais il ne sera jamais édité.