Chants des autres écoles militaires

par Thierry Bouzard

Les écoles militaires françaises, autres que l’ESM ou l’EMIA, enregistrent aussi des chants. Ces productions n’ont pas la même ancienneté ni la même régularité, mais présentent néanmoins un intérêt certain.

Les productions les plus abondantes sont celles des “cornichons”, les élèves des corniches, ces lycées militaires destinés à préparer le concours de Saint-Cyr. Si le prytanée a enregistré dès les années 60, c’est surtout à partir de 2000 que les promotions d’élèves se sont misent à réaliser des cd. Elles montrent ainsi que le chant joue un rôle essentiel chez les brutions. Si les élèves des prépas sont les plus importants réalisateurs d’enregistrements, d’autres écoles militaires s’intéressent aussi au chant. Rares, mais aussi importants sont les enregistrements de l’Ecole des sous-officiers de Saint-Maixent. Par son contact avec la troupe, le sous-officier joue un rôle majeur dans l’entretien et la transmission du répertoire militaire. Contrairement à l’ESM ou à l’EMIA, l’école édite régulièrement un recueil de chants pour ses élèves. Mais les enregistrements sont plus rares. Le répertoire est manifestement plus encadré. Parmi les officiers, il faut citer Navale. Le répertoire des chants de marins a disparu de la Royale. Néanmoins, les élèves officiers de l’école Navale entretiennent un répertoire spécifique que l’on retrouve dans quelques enregistrements.

Le cas Lamaze

Parmi les enregistrements anciens, il faut citer ceux réalisés au début des années soixante par le commandant Lamaze qui contribua spécialement à l’entretien et à l’enrichissement du répertoire. D’une part car il est l’auteur de plusieurs chants toujours au répertoire actuellement (Ô douce France, La Sentinelle, Rien ne saurait t’émouvoir…), ensuite par la mise au point d’une méthode de chant polyphonique qu’il donne dans le recueil qu’il fait éditer en 1961 aux éditions Chiron, enfin par quelques excellents enregistrements de chants militaires avec les chœurs de l’école d’application d’artillerie. Pour terminer cette présentation des enregistrements réalisés par les écoles militaires françaises, il faut citer ceux de la gendarmerie, bien que celle-ci dépende maintenant du ministère de l’Intérieur. Il s’agit d’une initiative récente (2005) et qui n’a pas eu de suite. La sélection dénote une volonté de mettre en évidence la spécificité de l’arme.

Enregistrements des autres écoles militaires

D’abord les lycées de préparation militaire, ensuite un unique enregistrement de l’école de Strasbourg, les chants de l’école Navale, les chants de l’école nationale des sous-officiers, les enregistrements réalisés par Lamaze avec l’école d’application de l’artillerie et enfin les chants des écoles de gendarmerie.

LYCÉES MILITAIRES

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