La signature du traité de Versailles
le 28 juin 1919


par Frédéric Conrad.


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Photo de la Place d'Armes de Versailles le 28 juin 1919.
(Collection Frédéric Conrad)
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Annotations de Félix Conrad au Verso.
(Collection Frédéric Conrad)

Né le 16 avril 1892 à Chamarandes (Haute-Marne), Félix Conrad est incorporé au 26e régiment de dragons à compter du 12 septembre 1911, comme engagé volontaire pour trois ans. Arrivé au corps et cavalier de 2e classe le 16 septembre 1911, il devient trompette le 26 octobre 1912, brigadier trompette le 15 novembre 1915 et fait fonction de trompette-major en 1916. Il est promu maréchal des logis le 9 janvier 1918.

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Versailles, 18 juin 1919.
Mariage du trompette maréchal des logis Félix Conrad et de Lucie Berton.
(Collection Frédéric Conrad)

Il est cité à l'ordre du régiment le 9 janvier 1919 :

« Au front depuis le début de la campagne, a pris part à toutes les offensives dans lesquelles le régiment a été engagé. Bon sous-officier, véritable entraîneur d'homme, s'est fait remarquer en Alsace du 3 au 13 août 1914, et tout particulièrement à Ostnieuwkerke le 30 septembre 1918. »

Il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze.

Après l'armistice du 11 novembre 1918, le 26e régiment de dragons a quitté la Belgique et rejoint le Grand-Chesnay en Seine-et-Oise. Le jour de la signature du traité de paix le 28 juin 1919, le 26e régiment de dragons est de service dans la cour du chàteau de Versailles. Félix Conrad assume alors les fonctions de trompette-major. Dix jours plus tôt, a eu lieu à Versailles le mariage du maréchal des logis Félix Conrad avec Lucie Berton. Félix Conrad précise dans ses notes

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Maréchal des logis trompette Félix Conrad, 1918.
(Collection Frédéric Conrad)

« que [sa] nouvelle monture s'appelait « Jacynthe » et qu'elle avait un éclat d'obus dans la tête la faisant tellement souffrir qu'elle décida d'en finir par elle-même. Elle se tua quelques mois plus tard en se frappant la tête contre les murs de son écurie, celle de monsieur Barreau, avenue Dutartre au Grand- Chesnay. »

Ayant refusé la proposition d'avancement au grade d'adjudant dans l'aviation, il décide de poursuivre sa carrière militaire comme trompette à la légion de la garde républicaine où son jeune frère Lucien (ex-trompette au 12e régiment de hussards) servait depuis peu.

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Trompette maréchal des logis Félix Conrad, 1919.
(Collection Frédéric Conrad)

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